liens franco-argentins
en psychiatrie et
santé mentale

 
 
Graciela ONOFRIO,
Juan Carlos STAGNARO,
Dominique WINTREBERT.
5 Octobre 2001
COLLOQUE FRANCO-LATINO-AMERICAIN, F.F.P. - A.P.A.L.
5 Octobre 2001 à PARIS  - Maison de l'Amérique Latine

psy.francoarg.asso@free.fr

RETOUR PAGE D'ACCUEIL


 
points de vue argentins : deux siècles de relations entre les psychiatries argentine et française sont passés en revue pour aboutir au constat, ces dernières années, du déclin de l’influence traditionnelle de la psychiatrie française. cependant, de nouveaux liens se tissent à nouveau, prometteurs pour l’avenir.

 

Chaque société, d’après son propre type de développement économique et socioculturel, propose différentes solutions aux problèmes que pose la santé mentale de ses membres. La reconnaissance de chaque particularité nationale rend possible l’assimilation collective des contributions de chaque pays et devient une source d’enrichissement pour tous. De tels échanges doivent se faire dans le respect et la tolérance réciproques, excluant les attitudes de suprématie, afin de permettre la confrontation de points de vue souvent divergents.

Il est nécessaire de respecter davantage, encore, ces propos dans le contexte de la mondialisation actuelle, car la tentation d’unifier les pratiques et les conceptions en santé mentale nous fait courir le risque d’araser certaines différences culturelles alors même que nous devons les considérer comme essentielles dans nos théories et nos pratiques. Avec la mondialisation, marquée par l’emprise de la psychiatrie nord-américaine (notamment le courant basé sur la recherche empirique à outrance), l’"a-théorisme" nosographique, les classifications critériologiques et une certaine combinaison de la psychopharmacologie et de la psychothérapie cognitivo-comportementale, tendent à dominer la scène malgré les critiques qu’ils ont reçues. L’incorporation des apports des neurosciences à la psychiatrie n’exclut pas leur incontournable articulation avec la dimension subjective et avec les facteurs sociaux impliqués dans la souffrance psychique. Mais le réductionnisme biologique va dans le même sens que la mondialisation dirigée de façon hégémonique. Les dérèglements des hommes machines-neuronales ne connaissent pas de variables liées à la culture ni aux avatars symboliques et réels de leurs biographies. Par ailleurs, au plan institutionnel, nous assistons aux coupures dans les budgets de santé et à l’abandon, par l’Etat néo-libéral, des conquêtes de la santé publique au profit du " managed care ". La Santé mentale, éternelle Cendrillon de la Santé publique, fait les frais, plus que d’autres domaines sanitaires, de ce phénomène. Ce phénomène est plus sensible en Argentine qu’en France, mais cette dernière est-elle à l’abri d’un tel délaissement ?

De plus, certains intérêts de l’industrie pharmaceutique contribuent fortement à modeler et à diffuser certaines conceptions sur la maladie mentale. Comme jamais auparavant, ces facteurs externes à la science, politiques, économiques, ont une influence déterminante sur les paradigmes en jeu. Nous avons ainsi lu avec satisfaction qu’une douzaine de revues médicales d’audience internationale allaient renforcer leurs exigences éthiques. Leur propos est de contrer " la pression économique " et les pratiques émanants de grands laboratoires pharmaceutiques, visant " à influencer les essais de nouvelles molécules ou à censurer les résultats défavorables ". (Le Monde du 11.09.2001)

Bien sûr, il y a de nombreuses résistances à un tel appauvrissement de la clinique, mais chacun n’est pas apte à se poser les questions contemporaines et se protège, parfois, par un conservatisme indéfendable à la lumière des interpellations de la science.

C’est ainsi que, comme l’analyse G. Lanteri-Laura (5), la psychiatrie traverse une crise paradigmatique. C’est dans ce cadre qu’une réflexion d’ensemble est indispensable : les apports venus d’horizons divers contribueront à de nouvelles synthèses conceptuelles dans notre spécialité. Dans ce contexte d’échanges multilatéraux, la psychiatrie française, avec son bagage historique et sa réalité actuelle, peut sans aucun doute jouer un rôle fondamental dans l’ébauche d’un nouveau paradigme psychiatrique. En Argentine, pays cosmopolite, doté d’une riche tradition psychiatrique et psychanalytique, interlocuteur dès sa naissance comme nation des courants de la pensée européenne, la réceptivité au dialogue et à l’échange a été et est toujours présente.

_________________________
Quelques repères historiques

La pensée sur la folie en Argentine a reçu l’influence des idées françaises, à différentes époques (9). Déjà au début du XIX° siècle, Juan Manuel Fernández de Agüero enseignait les théories de Condillac, Cabanis et Desttut de Tracy à la chaire de philosophie de l’Université de Buenos Aires, qui portait alors le nom de Chaire d’Idéologie. Diego Alcorta, l’un de ses disciples écrivit sa thèse de doctorat en 1827 ; ce fut la première thèse de psychiatrie en Argentine et en Amérique latine. Sous le titre " Dissertation sur la manie aiguë ", il fit un commentaire critique mais élogieux du texte de Pinel sur l’aliénation mentale (4).

Au cours de la deuxième moitié du XIX° siècle, quand s’installe le dispositif psychiatrique, la première matrice disciplinaire (cadre juridique ?) de la psychiatrie en Argentine fut conduite par Lucio Meléndez, premier directeur de l’hôpital psychiatrique de Buenos Aires -l’Hospice de las Mercedes-, et premier professeur titulaire de psychiatrie. Il affirmait une pensée qui lui était propre, bien qu’inspirée par les enseignements de Auguste Voisin, maître de la Salpêtrière, notamment dans ses " Leçons cliniques " de 1874. Les thèses de doctorat des disciples de Meléndez rendent compte de l’influence française à travers leurs sources bibliographiques, notamment J-E. Esquirol, E. Georget, B-A. Morel, A. Brierre de Boismont, H. Legrand du Saulle, V. Magnan (8). C’est depuis cette époque que de nombreux pavillons des hôpitaux psychiatriques portègnes(à Buenos Aires) portent le nom de psychiatres français. Déjà au XX° siècle, l’ascendant de Ph. Chaslin, P. Janet et d’autres sur les psychiatres argentins s’associait à celui des tenants des Écoles italienne et allemande. Cependant les textes de E. Sergent, J. Rogues de Fursac, E. Regis, P. Guiraud et, en particulier, Henri Ey furent, par étapes successives, les sources essentielles de la formation des spécialistes argentins. Nous pouvons citer, parmi beaucoup d’autres travaux scientifiques et thèses de doctorat, l’article de synthèse sur la conception des délires chroniques écrit en 1938 par le grand psychiatre et psychanalyste argentin E. Pichon Rivière : suivant la thèse de H. Nodet sur ce thème, il résume la position de l’école française comme celle qui règne sur la clinique de l’époque (6).

Henri Ey est venu à Buenos Aires en 1956. Une année, relate Gregorio Bermann (maître notoire de la psychiatrie argentine et grand connaisseur des apports français), où la capitale argentine a reçu de nombreuses personnalités internationales, mais où aucune " n’a laissé une empreinte aussi profonde que Ey, le Seigneurde Bonneval, peut-être le psychiatre le plus illustre de la France d’aujourd’hui "(2). À cette occasion, Ey a assisté au " Congreso Latinoamericano de Salud Mental " et il a donné de nombreuses conférences devant un public nourri. L’attraction qu’il provoquait était due à sa participation au groupe de L’Évolution Psychiatrique dont les publications étaient attentivement suivies par de nombreux psychiatres, et à ses œuvres : " les quatre tomes de ses remarquables Études Psychiatriques ; et dernièrement les trois volumes monumentaux de l’Encyclopédie Médico-Chirurgicale qu’il a dirigés " et qui ont été, certainement, les textes les plus consultés pendant des dizaines d’années (2). De même, le courant de la psychiatrie institutionnelle comme les développements psychanalytiques français ont eu des impacts constants en Argentine. F. Tosquelles, P. Sivadon, M. Mannoni, F. Dolto, P. Racamier, A. Green, S. Lebovici, et surtout J. Lacan, parmi tant d’autres, ont laissé une empreinte indélébile sur la pensée des spécialistes argentins.

Pourtant, comme nous l’avons déjà mentionné, à la fin du XX° siècle, la présence de la psychiatrie française s’est " éclipsée " dans l’esprit des psychiatres argentins *.
 

____________________________________
Une perception de la psychiatrie française

Chacun observe le monde depuis ses propres positions idéologiques, scientifiques (pures !?), politiques et culturelles. Afin de mieux situer une perception de la psychiatrie française vue d’Argentine, nous préciserons que cet exposé est le fruit de liens étroits et anciens de ses co-auteurs avec les deux pays. Sans doute, d’autres psychiatres argentins ont-ils une perspective différente. Mais nous avons le sentiment que nombre d’entre eux n’ont pas d’opinion à ce sujet, tout simplement parce qu’ils ne sont pas au courant de l’évolution de la spécialité en France - en particulier les nouvelles générations de psychiatres argentins, très influencées par le modèle nord-américain. Il s’agit d’un phénomène qui crée une frontière entre les générations : les psychiatres argentins âgés de 50 ans et plus ont été beaucoup plus imprégnés de la clinique française que ceux qui ont moins de 40 ans. À ceci s’ajoute le déclin de l’apprentissage du français en Argentine ** (comme dans le reste du monde, d’ailleurs) et de l’ensemble des expressions culturelles françaises (cinéma, arts plastiques, musique populaire, publications, etc.) par rapport aux années 60, voire 70.

Toutefois, pour faire le bilan de ce qui s’observe depuis l’Argentine et dont on se souvient, ce que la psychiatrie française a produit, ce qui la caractérise et la différencie, ce en quoi elle a marqué la spécialité de notre pays, nous pourrions le résumer à grands traits ainsi :

1) La cristallisation d’une pensée qui a parcouru l’Europe au début du XIX° siècle mais qui s’est ancrée à Paris sous la forme du traitement moral et du concept de l’aliénation mentale, comme l’ont élaboré Philippe Pinel et son école, c’est-à-dire, la paternité mythique de la spécialité. Dorénavant, comme le signale P. Bercherie (1), la psychiatrie classique se perfectionnera dans le creuset linguistique franco-allemand et laissera un héritage qui sera une source d’inspiration pour les spécialistes argentins.

2) Il en est de même pour les apports français à la phénoménologie psychiatrique.

3) Le rôle décisif des chercheurs et des cliniciens français dans la naissance et le développement de la psychopharmacologie, en particulier pour les drogues de la première génération : les neuroleptiques et les antidépresseurs.

4) L’invention du système d’assistance psychiatrique, qui a le mieux supporté l’épreuve du temps depuis l’après-guerre et s’est montré comme le mieux adapté à la réalité psychopathologique : le secteur, sa lutte contre la ségrégation des malades mentaux, sa conception du travail en équipe et la notion de continuité thérapeutique.

5) Le développement de la notion de psychiatrie institutionnelle dans toutes ses variantes.

6) Les apports à la psychiatrie infanto-juvénile.

7) La politique menée dans les années 50, qui a contribué grandement à la mise en route d’organismes internationaux telle l’Association Mondiale de Psychiatrie. Henri Ey en fut la personnalité marquante.

8) Les apports à la psychanalyse et leur influence sur la psychiatrie.

9) Le combat pour les droits de l’homme, un des points d’honneur des psychiatres français. Pendant les années de la dernière dictature militaire en Argentine (1976-1983) (3,7), plusieurs campagnes de solidarité en défense des psychiatres emprisonnés et disparus ont été menées par des personnalités comme Charles Brisset, Pierre Noël, Cyrille Koupernik, Jean Ayme et bien d’autres ***.

Dans le cadre de la mondialisation, l’emprise de la psychiatrie nord-américaine, notamment le courant décrit ci-dessus, a eu une influence accrue sur l’ensemble de la psychiatrie mondiale et, par conséquent, dans notre pays aussi. D’une façon concomitante, nous avons perçu un retrait de la psychiatrie française sur l’hexagone, comme en témoignent, entre autres, le petit nombre de ses publications sur les bases de données internationales et la carence sur Internet de bases francophones complètes et actualisées, exception faite du travail exceptionnel développé par les organisateurs de PSYDOC.

L’édition des traités français traduits en espagnol s’est tarie : le dernier en date, en dehors de la réédition du Manuel de Psychiatrie de H. Ey, P. Bernard, Ch. Brisset, fut l’Abrégé de Psychiatrie de l’adulte de Th. Lempérière, A. Féline, A. Gutmann, J. Adès, C. Pilate, en 1997. L’information sur les événements scientifiques promus par les psychiatres français s’est raréfiée alors même que, ces dernières années, les spécialistes argentins participaient de plus en plus nombreux aux réunions psychiatriques nord-américaines. De même, la présence de la psychiatrie française aux Congrès de l’Association Mondiale de Psychiatrie est peu importante ; mais la réunion du Congrès du Jubilé, à Paris en juin 2000, semble avoir marqué un tournant.

_____________________________________
Renouveau des relations franco-argentines

Néanmoins, de nouvelles relations entre la psychiatrie française et la psychiatrie argentine se sont mises en place au cours des onze dernières années. La première d’entre elles fut la création, en 1990, de Vertex, Revista Argentina de Psiquiatría, établie sur un axe résolument franco-argentin par les hasards de l’amitié. S’ensuivirent des participations réciproques aux congrès argentins et français notamment les Ière (1997), IIème (1999) et IIIème (2001) Rencontres franco-argentines de psychiatrie qui ont eu lieu lors des congrès de l´Asociación de Psiquiatras Argentinos (APSA). Plus récemment, des psychiatres argentins et français se sont mis d’accord pour établir des relations plus étroites et organiques entre eux. Le projet a pris forme progressivement, pour aboutir à la création de l’Asociación Franco-Argentina de Psiquiatría y Salud Mental (AFAPSAM), avec des antennes dans les provinces argentines, membre permanent de la Fédération Internationale Francophone de Psychiatrie. De plus, une Association Franco-Argentine, jumelle de celle de Buenos Aires, vient de naître en France. Son propos, similaire, est d’intensifier les activités d’échanges et de diffusion.

Par ailleurs, en 1999, est paru le premier numéro de Textos de psiquiatría francesa, une revue commune entre l’AFAPSAM, Acta Psiquiátrica y Psicológica de América Latina y Vertex, Revista Argentina de Psiquiatría, pour faire connaître la pensée et les pratiques de la psychiatrie française, en langue espagnole, aux psychiatres argentins. Reprenons son premier éditorial : "Dans un monde progressivement unifié dans le domaine linguistique par l’anglais en tant que lingua franca, nous revendiquons la possibilité de dire la psychiatrie dans nos langues, d’effectuer nos échanges scientifiques aussi dans la langue de nos patients, de produire dans le chaudron linguistique de nos maîtres, de nous penser ensemble à la première personne, prononcée dans la langue maternelle"... "L’objectif de Textos est celui de tisser dans la trame rigoureuse du français les signifiants de l’espagnol symbole de cette psychiatrie latino-américaine heureusement définie par Renato Alarcón comme "métisse, sociale et critique" (10).

Depuis 1998, l’AFAPSAM a organisé stages et visites dans des hôpitaux français pour des psychiatres et des psychologues argentins et ses activités (conférences, réunions bibliographiques) sont diffusées sur le web de l’Ambassade de France en Argentine (www.emb-fr.int.ar/Ar/cientifico/multi_medecine.htm). L’établissement de liens plus organiques avec d’autres associations de pays d’Amérique Latine, telles que les associations franco-cubaine et franco-mexicaine de psychiatrie, sont en cours, et de nombreux projets restent à l’étude.

L’Association franco-argentine de psychiatrie et de santé mentale (AFAPSM) est d’existence plus récente mais non moins enthousiaste. Elle a proposé la thématique de la IIIème rencontre franco-argentine de Mar del Plata en avril dernier sur le thème de " la porte tournante " et organisé le voyage des collègues français. Elle met en place un séminaire sur le méconnu Pichon Rivière et entend prendre une part active à ce rapprochement entre les collègues des deux pays, tant sur le plan institutionnel que scientifique.

__________
Conclusion

A notre sens, il y a deux façons de voir la psychiatrie française : de l’extérieur et aussi de l’intérieur de l’extérieur, c’est-à-dire de l’intérieur d’un lien permanent et vivant. Au-delà des sympathies et des reconnaissances intellectuelles qui nous unissent à la France, nous souhaitons poursuivre avec elle nos échanges de réflexions, et théoriques et pratiques, échanges de cultures et de langues latines qui, s’appuyant sur deux siècles d’expérience ont, sans aucun doute, une utilité immédiate, et offrent de nombreuses possibilités pour l’avenir. Cet échange, bilatéral par nature, doit aussi permettre aux psychiatres français de découvrir les élaborations et les inventions propres de leurs collègues de l’hémisphère sud.

_________________________
Références bibliographiques

(1) BERCHERIE (P.), Les fondements de la clinique, Navarin, Paris, 1980.

(2) BERMANN (G.), " Henri Ey en Buenos Aires " in Nuestra Psiquiatría , Paidós, Buenos Aires, 1960.

(3) CASINELLI (M. E.), STAGNARO (J. C.), WINTREBERT (D.), WINTREBERT (M.), A propos de la psychiatrie en Argentine " Souviens toi " L’Information Psychiatrique, n1,1984, p. 87 à 90.

(4) CONTI (N.), Juan Manuel Fernández de Agüero y Diego Alcorta: Ideología y locura en el Río de la Plata, Temas de historia de la psiquiatría argentina, Vol 1, 2, 1997.

(5) LANTERI-LAURA (G.), Essai sur les paradigmes de la psychiatrie moderne, Éditions du temps, Paris, 1998.

(6) PICHON-RIVIÈRE (E.), Desarrollo histórico y estado actual de la concepción sobre los delirios crónicos, Index de Neurología y Psiquiatría, 1938, vol. 1, n 2.

(7) STAGNARO (J.C.), WINTREBERT (D), La psychiatrie argentine: blessures et espoirs. Numéro Special, L’Information Psychiatrique, 65, 4, 1989.

(8) STAGNARO (J.C.), Lucio Meléndez y la primera matriz disciplinar de la psiquiatría en la Argentina, Temas de historia de la psiquiatría argentina, Vol 1, 1, 1997.

(9) STAGNARO (J.C.), WINTREBERT (D.), "Histoire de la psychiatrie à travers le monde: Argentine", in Nouvelle histoire de la psychiatrie. J. Postel et Claude Quetel edit., Dunod, Paris, 1997.

(10) STAGNARO (J.C.), Editorial, Textos de psiquiatría francesa, No. 1, Marzo 1999.

(11) WINTREBERT (D.), KAMIENNY BOCZKOWSKI (D.), Association Francophone Argentine. La lettre de la Fédération Francophone de Psychiatrie, No.1, mai 1998.
 
 
 

notes
 

* Par contre une forte présence de la psychanalyse française, notamment du courant lacanien, a été permanente en Argentine ces dernières années.
 
 

** Le nombre des élèves de l´Alliance Française de Buenos Aires, une des plus fréquentées en dehors de celle de Paris dans les années 60, est tombé en flèche depuis une dizaine d’années.
 
 

*** A notre connaissance, le premier réquisitoire paru dans la littérature psychiatrique française contre la repression en Argentine fut publié par Charles Brisset dans Psychiatrie Française, en 1977.